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Un air de jouvenceau.

  • Photo du rédacteur: Sylvain Carbonneau
    Sylvain Carbonneau
  • 5 avr. 2023
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 avr. 2024

Nicolas et Sylvain Grosbois

Bonsoir à vous.

 

J’aime bien les vins de Catherine et Pierre Breton mais j’aime particulièrement ceux de Nicolas Grosbois à Chinon, également certifié Écocert. Hier soir, j’ai ouvert son entrée de gamme, La Cuisine de ma Mère 2022. Je sais, je sais, j’entends déjà vos blagues résonnées à mes oreilles, et même si l’on parle d’une différence d’environ $6.00 en-dessous, je le crois supérieur, de mon humble avis, soit dit en passant. On parle ici d’un vin qui s’ouvre sur les fruits noirs surtout, framboise noire et mure, avec un côté floral plus marqué que celui des Breton. On parle souvent du côté herbacé de poivron vert du cabernet franc mais celui-ci est à peine perceptible dans ce vin.


Jeunes vignes de 20 ans approximativement sur des sols d’argile et de sable sur les plaines de Cravant-les-Coteaux, qui lui donnent un air de jouvenceau, de débutant. Ce vin a une pureté du fruit, plus ouvert que le Breton, et qui est évocateur d’une bonne année chaude en Loire, un millésime exceptionnel dit-on, mais qui l’était aussi pour le Bourgueil de Breton, sans en avoir l’intensité. En bouche, le fruit refait surface avec une touche crayeuse qui appuie la finale, on goûte le terroir.

 

Pour $20.90, essayez-le et peut-être que vous me rapporterez d'autres impressions.

 

En savoir plus:

 


Bonne soirée.

 

 

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