Sans Bois Ni Loi
- Sylvain Carbonneau
- 4 avr. 2024
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 juin 2024

Bonjour à vous.
Ce soir, la région du Sud-Ouest (côtoyant Bordeaux) qui mise à part Cahors, Madiran et Jurançon, n’est pas la plus exploitée au Québec et pourtant, de belles pépites y sont produites comme à Irouléguy, à Fronton ou bien Gaillac. De plus, c’est un endroit peuplé de cépages tous les plus uniques les uns comme les autres : l’abouriou, le colombard, le duras, le Len de l’el, le mauzac, le prunelard, l’arrufiac, la folle blanche, l’ondenc et la négrette, et j’en passe.
Ce soir c’est la région du Bergerac que je visite, qui présente à peu près le même encépagement que Bordeaux, avec le domaine de Julien Auroux, vigneron retournant sur les terres de ses parents avec maintenant un vignoble d’à peu près 13 hectares. Cultivant en bio, il ne veut absolument pas singer les vins de Bordeaux, comme Bergerac s’était enclin à produire lors des dernières décennies, il recherche plutôt la salinité sur ses sols argilo-calcaires et sulfite seulement lorsque nécessaire.
Cette cuvée (2022) est composée de sauvignon blanc à 60 % et le reste de sauvignon gris (mutation grise du sauvignon blanc) et comme le dit le nom de la cuvée, le bois n’est pas utilisé pour l’élevage. Un nez de poire et de pamplemousse typique ainsi qu’une pointe fumée. En bouche, un vin plus puissant qu’élégant qui se termine dans une finale saline. Une belle réussite. ($30.75)
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Bonne soirée!
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